La pollution de l'air.

La pollution de l'air reduit notre espérance de vie





Ainhoa S


 La pollution atmosphérique ou pollution de l´air  

La pollution de l'air en milieu urbain, qui se caractérise par la présence de particules fines(les aérosols, et notamment de carbone) et de smog urbain (y compris l'ozone) bien visible, cause en moyenne chaque année la mort prématurée de 2,3 millions de personnes dans le monde dont 400 000 en Europe, selon l'Organisation météorologique mondiale et la Commission Européenne. (1)*

 Emma D.

Au début de la terre

Notre planète bleue est entourée d'une mince couche d'air qui nous permet de respirer. On appelle cette couche l'atmosphère et elle se divise en quatre parties. Connais-tu leurs noms? Elles se nomment la troposphère, la stratosphère, la mésosphère et, finalement, la thermosphère. La troposphère est la partie la plus proche de la surface terrestre. Elle mesure environ 12 kilomètres d'épaisseur.
À l'origine de la formation de la Terre, l'atmosphére était différente de celle d'aujourd'hui, il n'y avait pas d'oxygéne. Il n'y avait donc pas de vie sur Terre à ce moment-là. Lentement, de petits organismes se sont développés et adaptés au milieu où ils vivaient. De nombreux savants pensent que les premiers animaux sont apparus dans les océans. L'atmosphére terrestre actuelle provient de l'action des premiers êtres vivants à la suite d´une très lente évolution.
Savais-tu que l'air que nous respirons se compose principalement de deux gaz : l'azote (78%) et l'oxygène (21%). Le 1% qui reste est constitué d'autres gaz. On retrouve aussi dans l'atmosphère de la vapeur d'eau qui forme les nuages et des poussières provenant du sol et des volcans. De plus, l'atmosphère permet à des organismes vivants (virus, bactéries insectes, pollens et spores) de voyager. Comme tu peux le constater, l'air que nous respirons contient de nombreuses particules d'origine naturelle. (2)*
Emma D.


Les particules atmosphériques : caractéristiques générales

Que recouvrent les termes poussières, particules ou aérosols ? Nous tenterons ici de définir plus précisément la nature physico-chimique des particules présentes dans l'atmosphère, tout en insistant sur la spécificité de celles émises par l'automobile et notamment la motorisation Diesel.

Les particules sont solides ou liquides et résultent essentiellement de composés solides du carbone, des hydrocarbures non brûlés, mais aussi de l'usure des pneus et des métaux lourds. Leur taille est donc réduite et les place à une échelle microscopique.
Dans la littérature, on emploie bien souvent indistinctement différents termes pour définir ce type de pollution. Parmi eux :
  • les aérosols sont formés de particules solides ou liquides de dimension inférieure à 100 micromètre. La définition stricte est la "suspension, dans un milieu gazeux, de particules solides ou liquides présentant une vitesse de chute négligeable."  On peut également parler de particules insédimentables. Les aérosols correspondent donc aux plus fines particules
  • les "fumées noires" (qualifiées comme telles d'après la méthode de prélèvement associée) sont des particules carbonées de diamètre inférieur à 5 µm jusqu'à 0,1 µm environ
  • les poussières qui sont faites de particules solides inférieures à 75 µm, les plus grosses retombant prés de la source d'émission
Le terme de "particules" englobe en fait l'ensemble des définitions précédentes indifféremment des propriétés physico-chimiques de chacune d'elle. C'est l'expression générique. Ce composant atmosphérique peut-être soit d'origine naturelle ou lié aux émissions anthropiques de polluants.
Cette pollution est dite par voie sèche afin de se démarquer de celle par voie humide caractérisée notamment par les pluies acides.
Nous distinguerons les grosses particules des plus fines d'après leurs propriétés et leur genèse. Ainsi, les particules sont produites par divers processus comme :
  • la transformation des gaz en particules
  • l'altération éolienne
  • la coalescence et croissance des particules
  • les émissions directes
  • les bris des vagues des océans : des sels marins sont injectés dans l'atmosphère sous l'effet d'un pétillement résultant de l'éclatement de bulles à la surface de l'eau des océans
  • les météorites (matière extra-terrestre)
Pour les particules naturelles, leur origine est : volcanique, saline (cristaux salins : NaCl), feux de brousse, organique : formes vivantes microscopiques (bactéries, acariens, moisissures...), graines aigrettées, pollen (de 30 à 40 µm), fibres végétales (champignons...) ou animales..., tellurique : argiles (inférieur à 2µm), limons (de 2 à 50 µm), sables fins (de 50 à 200 µm).
Si elles sont anthropiques (poussières chimiques et minérales), elles résultent :
  • de la combustion industrielle (hauts fourneaux et fours)
  • du chauffage
  • des incinérateurs à grilles ou à lit fluidisé
  • des transports (notamment routier), celles-ci sont généralement constituées de :
    - charbon (carbone si la combustion est incomplète)
    - d'oxydes métalliques : fer, aluminium...
    - de ciment
    - de calcaire
    - de silice
    - de goudron.  (3)*
Emma D.


La pollution de l´air : des effects variés sur la santé et l´environnement

La pollution de l’air a des effets variés sur la santé et sur l’environnement ; c’est un phénomène local, continental et mondial.

Le chauffage, l'évaporation des solvants et des hydrocarbures, les fumées des usines et les gaz produits par les véhicules sont à l'origine de la pollution de l'air. S'y rajoute à l'intérieur des habitations ou des bureaux les fumées de tabac, les émanations des chauffages individuels, des cuisines, le radon...
La pollution de l'air constitue à la fois une atteinte à notre qualité de vie et à notre santé. Elle est aussi néfaste pour l'environnement et le climat (pluies acides, pollution photochimique, trou de la couche d'ozone, effet de serre...).

L'échelle géographique pertinente pour analyser les phénomènes de pollution de l'air va du très local (par exemple odeurs, effets des particules, du benzène, ... sur la santé) à l'échelle mondiale (par exemple effet de serre dû aux émissions de dioxyde de carbone), en passant par des phénomènes régionaux ou continentaux (pluies acides ou pollution photochimique - formation d'ozone par exemple).

Nos villes sont elles polluées ?

La pollution existe surtout dans les grandes agglomérations ou les sites industriels, mais elle est variable dans le temps et dans l'espace.

Depuis les années 1970, on constate une amélioration sensible de la qualité de l'air et certaines pollutions sont en voie d'être maîtrisées. C'est le cas notamment de la pollution par le soufre dans la plupart des villes françaises. Mais aujourd'hui, la plupart d'entre nous sommes exposés à la pollution des automobiles et des transports routiers. Le voisinage de nombreux sites industriels reste affecté par les rejets des usines.
Dans l'espace, la qualité de l'air varie au sein même de la ville. Elle est plutôt bonne dans les endroits protégés et les lieux où la circulation est faible. Elle devient mauvaise lorsque l'on se trouve dans une zone de circulation automobile importante. D'autres facteurs peuvent influer sur la qualité de l'air. Il s'agit par exemple des conditions météorologiques.
Comment connaître la qualité de l'air ?

Par l'indice ATMO, qui donne une moyenne sur l'agglomération. Cet indice varie de 1 (excellent) à 10 (exécrable),  Il est calculé à partir des concentrations mesurées des principaux polluants comme les oxydes de soufre, les oxydes d'azote, l'ozone et les particules.
Par ailleurs, le développement de réseaux de mesure de la qualité de l'air, permet de mieux connaître l'état de la pollution et sa répartition.

Quels sont les effets de la pollution de l'air sur la santé ?

L'air est indispensable à la vie, mais il peut avoir des effets nocifs si sa qualité est mauvaise. La pollution constitue un danger immédiat pour la santé, mais a également un effet qui s'amplifie au fil des années.
Les personnes les plus sensibles, comme les enfants, les personnes âgées, les grands fumeurs, les malades du cœur ou des poumons, sont les plus concernées par la pollution atmosphérique. Pour celles-ci, la pollution peut favoriser des maladies, en aggraver certaines, et parfois même précipiter le décès.

Les effets de la pollution sur la santé augmentent en fonction des concentrations des substances polluantes dans l'air et de la durée d'exposition. C'est la raison pour laquelle il est conseillé aux personnes sensibles, en cas d'épisode de pollution, de limiter leurs efforts physiques, de ne pas sortir de chez elles et, bien sûr, d'arrêter de fumer.

Il est possible de s'informer auprès de son médecin en cas d'inquiétude sur sa santé ou celle de ces enfants.
La réglementation définit, pour certains indicateurs de la pollution, des concentrations de références pour guider l'action des pouvoirs publics. Il s'agit des valeurs limites et des seuils d'alerte. La réglementation en vigueur est consultable à l'article "Réglementation, normes et valeurs limites". (4) *

Emma D.


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